Serre multichapelle une équipe en béton

Ça y est : le grand jour est arrivé ! C’est le premier chantier de montage de la serre multichapelle.
Au menu de cette première session : positionnement des amorces de poteau et coulage des fondations armées.
8h30 : la toupie arrive avec une 1/2 h d’avance ( l’avance ch’est toudis bon ! ) et livre 5 m³ de pré-mix (mélange sec de sable, gravier et ciment) :
un beau tas d’environ 1,6 m de haut.

Le temps que tout le monde arrive, on boit un tiot jus et on finalise l’organisation du chantier. Une équipe va jouer les taupes pour approfondir certains trous de fondation, une équipe fera le béton et le coulera, et une équipe positionnera et calera le ferraillage et l’amorce du poteau lors du coulage. Y’a plus qu’à…Bon çà c’est la théorie. Et de la théorie à la pratique …

Faire du béton dans la bétonnière flambant neuve attelée au tracteur n’a pas posé de problème particulier à condition de bien doser l’eau pour avoir un mélange ni trop sec ni trop liquide.

 

On coule une partie du 1er massif de fondation et on positionne l’amorce de poteau dans les 3 dimensions : altimétrie par rapport à un cordeau, distance par rapport à un point de repère et à ce même cordeau, et verticalement pour finir (s’il avait connu une 4éme dimension, Romu nous aurait trouvé un truc à y respecter). On finit la coulée, on met le ferraillage et on vibre le béton. Puis vérification des côtes : tout a bougé ! On recommence le positionnement. Tiens le poteau s’enfonce tout seul sous son poids : faudra le caler, le béton est un peu trop liquide. 1/2 h plus tard on passe au suivant, et on s’aperçoit que certains trous sont mal positionnés : et une vérification générale de l’implantation, une !

Après 4-5 bétonnières, pause déjeuner réparatrice en auberge espagnole. Pas le temps de refaire le monde ce coup-ci, on s’y remet vite pour s’apercevoir que le pré-mix a durci. Et M**** ! Pour accélérer le rythme, on met en route une 2éme bétonnière et on dédouble les équipe de pose. Mais au bout de 3-4 bétonnières, constatant la qualité du béton qui se dégrade, on décide d’arrêter. On a fait une quinzaine de fondations sur la trentaine prévue. Il ne reste plus qu’à étaler le reste du pré-mix sur l’allée avant qu’il n’ait complètement durci. On est tous désappointés et plutôt inquiets car le lendemain on remet çà pour 5 m³.

On se met plutôt nerveusement à l’ouvrage et comme par enchantement les bétonnières et les coulages de fondations s’enchaînent, les amorces de poteaux et les ferraillages se calent tout seul. Aucune galère cette fois. Des vrais pros ! Pause déjeuner en continu pour éviter de casser les rotations bétonnières et à 16 h c’est torché. On a épuisé les 5 m³ de pré-mix et on a quasiment rattrapé le retard de la veille. Il ne reste que 6 fondations à couler sur les 60 prévues. Finalement, c’était pas si dur ni compliqué que ça. On est un peu rincés mais sacrément contents du résultat. Et pour finir on se requinque avec l’excellentissime gâteau préparé par Laétitia, la sœur de Romu. Merci à la mère et la sœur de Romu, à la famille Pomiés ( Fanny, Thomas et leurs petits esclaves ), aux stagiaires exploités par Romu, et à Antoine Z, Christophe C, Max VdB, Michel V, Nathalie C, Pascale S et Stéphane L, les « forçats » volontaires. Max B